Description
Des batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau à la main, hanté par une idée fixe : tuer une femme … Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. A la Croix-de-Maufras, lieu dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l’espoir de mettre enfin la main sur son magot.
La bête Humaine n’est pas seulement le grand roman ferroviaire du maître du naturalisme : c’est aussi son grand roman du crime – un Dahlia noir signé Zola, où chaque personnage semble être tour à tour le traqueur et la proie.
En 1888, au moment d’entamer ce qui allait devenir l’un des volumes les plus célèbres du cycle des Rougon-Macquart, Zola écrivait : « Je voudrais quelque chose d’hallucinant, d’effroyable […], qui reste à jamais dans la mémoire, qui donne un cauchemar à toute la France. »
La bête humaine est le dix-septième volume des Rougon-Macquart.